Mon périple comme correspondant spécial de Diana’s Cook Blog commence à Newcastle Upon Tyne.

Située tout au nord de l’Angleterre, à quelques miles à peine de la frontière écossaise (n’exagérons rien, il faut qu’une heure et demie de train pour arriver d’Edinborough selon l’une des filles que j’ai rencontré ici et qui avait fait le voyage), Newcastle est très une jolie ville, très dynamique et très universitaire. N’ayez pas le malheur d’y mettre un pied pendant la fresher’s week (la semaine pendant laquelle tout étudiant nouvellement arrivé qui se respecte fait le tour des bars et apprend à faire la fête selon la tradition d’ici : pratiquement nu et encore plus enivré) en fin septembre si, comme moi, vous appréciez plutôt la tranquillité. Vous y croiserez en tout cas les gens les plus gentils et les plus serviables et une ambiance bonne enfant parmi les murs en briques pluri-centenaires.

Comme tout étudiant, mon premier repas s’est composé en tout et pour tout d’un pot de nouilles (absence d’ustensiles oblige) – et croyez moi si vous le voulez mais un sachet de nouilles peut être absolument infect. Je ne désespère pas de trouver une marque qui me satisfera mais j’avoue que pour l’instant je garde mes sachets de nourriture asiatique sur l’étagère.

Wednesday 21st

Après avoir accompli toutes les tâches administratives et avoir suivi un certain nombre de sessions à destination des over-sea students (une grande majorité d’Asiatiques, beaucoup d’Espagnols, beaucoup trop de Français et quelques Allemands pour la majorité de ce que je vois), j’ai découvert les sandwichs de Marks and Spencer. Ce que j’adore dans les voyages, c’est justement voir ce qui est tellement différent. Alors forcément, je me voyais mal prendre un basique jambon fromage (à l’aventure !) et j’ai plutôt choisi un « chicken and stuffing on malted bread ». Si comme moi vous aviez un doute sur ce que stuffing* veut bien vouloir comprendre, sachez qu’il s’agit d’un mélange de porc (et oui !), de sauge, d’oignon et de mayonnaise. Le mélange avec le pain malté était absolument délicieux (même si je me fie à l’emballage pour dire qu’il y avait du porc et de la sauge…) et la mayonnaise (pour laquelle je suis très capricieuse, merci maman) était aussi très bonne. Je les soupçonne de la mélanger couramment avec de la moutarde pour en faire quelque chose de particulier et je vais approfondir mon enquête sur la question bientôt.

Si l’excellente cuisine de ma maman a un seul défaut, c’est bien celui de reléguer la majorité de la nourriture toute prête à l’état de chose à peine consommable, et j’ai donc décidé cette année de faire mes courses moi-même (et je pourrais donc en faire part ici d’autant plus facilement) au lieu d’aller à la cantine (que ma résidence étudiante comprend par ailleurs, et je promets d’y faire au moins un tour pour pouvoir en témoigner). Ainsi donc, le premier soir, il a fallu s’acheter à manger !

Mon impression générale est que si la majorité des choses coute moins cher (je soupçonne la différence £ à € de jouer aussi dans mon appréciation, mais pas tant que ça), tous les produits laitiers, la viande et l’huile sont par contre hors de prix (l’huile la moins chère que j’ai trouvé jusqu’à présent coutait la modique somme de £1.34…).

J’ai donc découvert mon premier Tesco (je connaissais déjà Marks et Spencers des périples antérieurs en terre d’Angles), en version Express.

Une chose demeure certaine, les bananes en Angleterre sont aussi bonnes que partout ailleurs.

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